Loi d’urgence sanitaire : le 2 juin 2021, une date clé pour le télétravail

le retour à la cantine sera-t-il « normal » à compter du 2 juin…?

Nous vivons dans un régime d’exception depuis la loi d’urgence sanitaire promulguée le 22 mars 2020 et prorogée à nouveau le 16 février 2021. 

A défaut d’une nouvelle prorogation, le télétravail ne pourra plus être imposé ni aux organisations ni aux salariés dès le 2 juin prochain. 

Est-ce un retour “à la normale”? et qu’est ce que la “normale dans le monde de l’après 2 juin 2021? 

Ce qui se passe aujourd’hui

Nous sommes aujourd’hui face à 3 cas distincts :

  • Les salariés qui peuvent réaliser 100% de leurs tâches en télétravail y sont tenus 5 jours sur 5.
  • Les salariés qui ont besoin de réaliser une partie de leurs tâches au sein des locaux de l’entreprise s’organisent pour regrouper ces tâches en présentiel et effectuent leurs autres missions en télétravail.
  • Les salariés dont les tâches ne peuvent être réalisées à distance peuvent se rendre physiquement au travail (locaux de l’entreprise ou ailleurs). 

Aucune loi ne permet directement à l’Etat de contraindre au télétravail. Toutefois le protocole national sanitaire pour la santé et la sécurité des salariés, ainsi que les lois qui engagent la responsabilité civile et pénale des employeurs l’imposent aux entreprises dans la pratique. 

Enfin, le 7 février, Elisabeth Borne a annoncé alléger le dispositif en permettant une journée par semaine en présentiel. Aucun texte légal n’est venu depuis valider cet assouplissement. 

Le télétravail est donc la règle, pour toutes celles et pour tous ceux pour qui c’est possible, sans concertation.

Le moral des collaborateurs se dégrade

Une contradiction commence à émerger. 

L’article L4121-1 du Code du travail oblige l’employeur à assurer la santé physique et mentale des salariés. Que se passe-t-il lorsque le télétravail est vécu comme une contrainte, sans accompagnement ? 

Qu’advient-il lorsque nous subissons cette situation sans concertation, sans organisation, dans de mauvaises conditions matérielles, sans formation des managers et employés ? 

Les médias font largement écho de la dégradation du moral des français. S’ils pâtissent d’une vie sociale amoindrie, de paupérisation, de manque d’emploi, une grande partie des français qui travaillent enfermés derrière leurs écrans depuis des mois sont aussi en souffrance. 

La quadrature du Cercle pour les employeurs

Alors comment l’employeur peut-il assurer son obligation d’assurer la santé mentale de ses salariés en ce moment ? Comment peut-il aménager le présent de ses ressources majeures pour préserver l’avenir ? 

En se mettant en chemin pour préparer l’avenir. En mettant en place aujourd’hui les conditions joyeuses de nouvelles habitudes. 

En proposant à chacun de contribuer à un projet motivant : la mise en place du télétravail partiel, volontaire, réfléchi et… concerté !

Ce qui va changer le 2 juin

A ce jour, presque rien n’a changé sur le plan légal depuis l’arrivée de la COVID 19 sur notre territoire et dans nos vies : le télétravail est nécessairement mis en place en concertation puisque ni un salarié ni un employeur ne peut l’imposer à l’autre partie. Un ensemble de dispositions légales et réglementaires sont indispensables : un accord d’entreprise ou une Charte mise en place par l’employeur, après avis du CSE. 

Je dis « presque rien » mais le 24 novembre 2020, les syndicats patronaux et une bonne partie des syndicats de salariés ont signé un Accord national interprofessionnel (ANI) en faveur du télétravail. On y trouve tous les fondamentaux de notre approche : un télétravail partiel, volontaire, réfléchi et concerté. C’est une base de travail pertinente car elle aborde tous les aspects de ce futur désirable. Mais ce n’est pas non plus la recette facile d’un plat gourmand. L’ANI pose des constats, décrit les intentions, aborde globalement les méthodes et quelques conditions de réussite. Gare à la tentation du “copier-coller-afficher” d’une “Charte du télétravail à la va vite”! Rien de mieux pour générer des conflits sans fin et laisser une cicatrice durable dans les relations sociales.

Chaque organisation est unique, avec son histoire, ses succès, ses usages, ses projets et ses composantes humaines. 

Le 2 juin, il ne sera plus possible de laisser les collaborateurs en télétravail sans accord d’entreprise ou charte 

Posons l’hypothèse que les conditions sanitaires soient allégées au maximum (peu probable mais ça arrivera bien un jour, probablement en 2021). Et bien retour à l’état antérieur. Tous les salariés investissent les bureaux et les ateliers, la cantine, les vestiaires, la machine à café. Tous portent -ou pas – des masques et se nettoient -ou pas -les mains avec du gel hydro-alcoolique. 

Chacun redécouvre ses collègues en 3D, dit bonjour d’un geste gêné de ne plus savoir si on s‘embrasse ou pas, si on se sert la main ou pas (ou soulagé d’échapper aux bises matinales) et rencontre en présence les recrues récentes, c’est-à-dire celles arrivées depuis parfois plus d’un an. Avez-vous remarqué que depuis un écran personne n’a plus de taille. Peu importe que vous mesuriez 1,50 ou 2m.

Télétravail-Conseils vous accompagne dans cette transition 

Le 2 juin prochain, l’entreprise sera un peu comme un restaurant qui ouvre ses portes à midi pour le déjeuner. A-t-il commandé les denrées nécessaires en amont, préparé depuis la veille ou le matin les plats qui seront commandés? tout le personnel, en salle comme en cuisine, est-il prêt à accueillir “le feu”, ce moment bien spécifique où les directives sont passées et chacun sait ce qu’il a à faire? Ce moment où il ne faut plus réfléchir, il faut agir.

Il en est de même pour les entreprises. 

Ce mercredi 2 juin 2021, les entreprises vont voir revenir de manière durable leurs collaborateurs. Avec une nuance : toutes et tous auront vécu le télétravail. Plus ou moins. Plus ou moins facilement. Dans des conditions plus ou moins confortables. Car ne nous cachons pas la réalité, le télétravail vécu depuis 1 an n’a pas été un succès pour tout le monde. Celles et ceux qui l’ont vécu dans d’excellentes conditions sont d’ailleurs minoritaires, selon toutes les études. 

Mais pour la majorité des collaborateurs, ils y ont goûté et souhaitent l’intégrer dans leur vie “d’après”. Car ne nous y trompons pas, les perspectives d’un télétravail partiel volontaire, réfléchi et concerté sont joyeuses. 

Elles demandent juste à être préparées en amont et suivies régulièrement, tout comme la cuisson d’un plat gourmand nécessite suivi et attention. 

En résumé, pour être prêts pour le retour au bureau dans les meilleures conditions humaines et réglementaires, Télétravail-conseils vous propose un menu de printemps alléchant :

  • Etat des lieux pour se mettre en appétit
  • Élaboration de la Charte ou de l’Accord d’entreprise accompagnée de sa formation inspirante
  • Déploiement auprès des collaborateurs concernés

Vous pouvez évidemment commander à la carte en fonction de vos envies.

Commencez tout de suite avec www.teletravail-conseils.fr

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